Edwina Girard, 36 ans ; Femme, hétérosexuelle ;
Cheffe d’entreprise, Fondatrice de l’agence d’humour et d’événementiel Ozécla, auteur comédienne ; En couple, un enfant.

C’est quoi l’amour ?

Un sentiment très puissant que l’on éprouve tant pour son conjoint, que sa famille ou ses amis. Je n’ai aucun mal à dire « je t’aime » à mes proches amis par exemple. Pour moi, l’amour, c’est simplement ne pas pouvoir ou ne pas vouloir se passer de quelqu’un, avoir besoin que cette personne fasse partie de ma vie. 

Quelle est votre relation de couple idéale ? 

Une ration faite de paix et d’équilibre, qui est fusionnelle tout en laissant à chacun son petit jardin secret. J’ai aussi besoin d’admirer l’autre, sans pour autant me sentir dévalorisée. Enfin, il faut de l’humour, beaucoup d’humour, c’est indispensable. Il faut qu’il me fasse rire aux éclats. 

Quand savez-vous que vous êtes amoureuse ?

Lorsque je commence à éprouver une forte dépendance affective. En temps normal, je suis très indépendante, mais quand je tombe amoureuse je ressens toujours un besoin impérieux de voir l’autre, d’être avec lui, de lui parler. Et je perds l’appétit. Je suis une bonne mangeuse, mais dans ces cas-là, les papillons dans le ventre sont tels que je mange beaucoup moins qu’à mon habitude. 

Votre vie amoureuse est-elle une source d’inspiration pour votre travail ? 

Bien sûr ! Quelques jours avant d’accoucher, j’étais encore sur scène à faire des blagues sur ma vie de femme enceinte. Je prépare d’ailleurs un livre sur ma grossesse. Le quotidien est forcément une mine d’or pour une humoriste. Et inversement, mon métier m’aide souvent à désamorcer des disputes ou à relativiser des tensions qui peuvent apparaitre dans notre couple grâce à quelques vannes, un second degré, un certain recul qui permet de rire des petits aléas du quotidien plutôt que de tout prendre au sérieux. 

Quel est le pire tue-l’amour ? 

La radinerie et le manque d’ambition. Je déteste ceux qui n’osent pas, par peur ou par lâcheté. Je préfère quelqu’un qui fonce et se plante en beauté plutôt qu’un mec qui ne tente jamais rien. 

Quel est votre challenge à relever en amour ?

Au niveau du couple, à long terme, je dirais la fidélité. C’est facile d’être fidèle pendant trois ou cinq ans, mais au bout de dix ans d’union, les choses doivent commencer à se corser. À titre plus personnel, je sais que je dois travailler sur ma possessivité qui, même si je la cache très bien, ne m’aide pas à me sentir sereine et entraîne des tensions dans mon couple. 

Quand auriez-vous eu besoin d’un bon coaching ?

Toutes les fois où je me laisse emporter par cette possessivité, justement. Quand je perds toute rationalité et que j’ai besoin d’en parler pour vider mon sac et que l’on me remette les idées en place.

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